Le secteur des transports est responsable du tiers des émissions de gaz à effet de serre et d’autres polluants dont les particules fines qui sont à l’origine de 48 000 décès par an. Il s’agit donc d’un enjeu de santé publique qui ne peut plus être passé sous silence et nécessite des actions concrètes urgentes.
C’est pourquoi le GART ne peut que se féliciter des annonces de Ségolène Royal, ministre du Développement durable, visant à inciter encore plus à la transition énergétique et à donner aux collectivités territoriales les possibilités de réguler le trafic automobile urbain en fonction des performances des véhicules, que ce soit des voitures particulières, des véhicules utilitaires ou des poids-lourds.
En particulier le remplacement de la circulation alternée, peu efficace, par l’obligation d’équiper des véhicules en certificat qualité de l’air permettra de rendre la possibilité de créer des zones à circulation restreinte efficace.
De plus, le GART se félicite que les motorisations fonctionnant au gaz naturel soient considérées à faible émission comme cela est demandé depuis longtemps par le GART.
Enfin, les élus du GART rappellent que les transports urbains ne sont responsables que de 1,5 % des émissions de gaz à effet de serre et donc toute politique forte en matière de lutte contre la pollution doit comprendre un volet important visant à développer les transports urbains et promouvoir le report modal de l’usage privatif de la voiture particulière vers les transports collectifs.