« Consacrer plus d’un milliard d’euros d’engagements en cinq ans pour accompagner les autorités organisatrices dans les mutations des mobilités du quotidien », telle est l’une des priorités rédigées dans ce rapport présidé par Philippe Duron et rendu public le 1er février 2018.
Les élus du GART saluent cette recommandation et considèrent cet engagement comme déterminant pour l’avenir. Dans un contexte de contraintes financières fortes exercées sur les collectivités territoriales et susceptibles, en conséquence, de remettre en cause le maintien des investissements et de l’offre en matière de transports publics dans notre pays, le GART se félicite des propositions du rapport en faveur de la mobilité du quotidien qui concerne directement la plus grande partie de nos concitoyens.
Les élus du GART se félicitent plus spécifiquement de deux éléments clés de ce rapport :
- Un soutien financier pérennisé de l’État en faveur des transports du quotidien
Ces dernières années, le GART n’a cessé de rappeler, y compris à travers les États Généraux de la Mobilité Durable organisés en 2017 avec la FNAUT, la FNTV, Régions de France, TDIE et l’UTP, l’importance pour l’État de poursuivre son engagement financier en faveur d’une offre de mobilités plus attractive. Réaffirmée par le Grenelle de l’environnement en 2008, cette dynamique structurante pour les collectivités territoriales et pour l’ensemble des acteurs du secteur est donc pérennisée, ce qui est une excellente nouvelle pour les territoires concernés.
À ce titre, les élus du GART partagent l’une des recommandations fortes de ce rapport : mettre en œuvre dans les meilleurs délais les nouveaux appels à projets (AAP) voire des fonds d’investissement. Le Grenelle prévoyait 2,5 milliards d’euros de subventions avant 2020. Depuis 2008, les trois premiers appels à projets ont représenté une intervention de 1,8 milliards d’euros par l’État. Le Conseil d’orientation des infrastructures préconise un nouvel AAP qui permettrait même d’aller au-delà de ce qui était initialement prévu.
- Voir une politique ambitieuse en matière de mobilités actives
Le GART considère le développement des modes actifs comme essentiel dans la lutte contre la pollution et le report modal en faveur des mobilités propres. À ce titre, ils doivent être considérés comme des modes de déplacement à part entière, que ce soit dans les centres-villes ou dans les territoires moins denses, où ils peuvent constituer des solutions efficaces et durables. Les conclusions du rapport préconisent un investissement financier particulièrement conséquent pour démocratiser leurs usages et initier ainsi un véritable effet de levier qui permettra d’améliorer significativement la qualité de vie de nos centres-villes.
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